HISTOIRE DE L’ISLAM



Aussi longtemps que Khadidja vivait, le prophète (ç) était resté polygame. C’est après sa mort qu’il se maria à plus d’une femme qui à l’exception d’Aicha était toutes veuves. La première était Sawda la veuve sans soutien de Soukrân ibn Oumar (un des émigrants décédé ne Abyssine). Certains historiens ont tenu des propos blasphématoires sur le régime polygamique que le prophète (ç) adopta après la mort de sa première épouse Khadija, expliquant cela comme un désir de satisfaction pour son appétit sexuel. Pourtant lorsqu’on analyse bien les enjeux de ces mariages, on comprend aisément qu’ils ne reposaient pas sur des raisons ordinaires. Ces mariages ont des motivations tantôt politiques ou sociales, toutes allant vers l’intérêt de l’islam. Certaines de ces femmes n’avaient pas d’assistants, d’autres. La meilleure manière d’assurer leur protection demeurait le mariage. Pour solliciter l’assistance d’une tribu ou éviter qu’elle se laisse séduire par les propositions des mécréants, le prophète (ç) demandait la main d’une des filles du chef de la tribu en mariage. Ce genre d’union empêchait alors la tribu de participer au moindre complot contre les musulmans. Le prophète (ç) se mariait parfois pour abroger certaines traditions obscurantistes enracinées dans la société arabes. Nous fondons notre allégation sur quelques preuves comme nous :

1- Alors qu’il était encore très jeune,le prophète (ç) se maria à Khadidja, une femme qui selon les propos était beaucoup plus agée que lui. Il vécut 25 ans avec elle.

2- En dépit du fait que la polygamie était déjà de coutume dans la société arabe, le prophète (ç) est resté monogame jusqu’à la mort de Khadidja.

3- Le prophète (ç) adopta la pluralité de femme alors qu’il avait plus de 50 ans (avant et beaucoup plus après l’hégire), pourtant une telle attitude s’adopte pendant la jeunesse. Si ce n’est pour l’intérêt de l’islam pourquoi se serait-il lancé dans l’acquisition des femmes à la vieillesse et surtout au moment où les problèmes l’accablaient de tout côté. Qui peut croire qu’un tel moment est adéquat pour jouer la vie ? LE prophète (ç) avait-il du temps pour se livrer à de telles jouvences ?

4- Vivre avec des femmes aux désirs et aux comportements  contradictoires parfois accompagnés de scènes de jalousie serait une source de bonheur et de prospérité ou une source d’angoisse et d’anxiété ?

5- Les épouses du prophète (ç) appartenaient chacune à une tribu différente. Alors peut-on croie que la fraternité établie entre les tribus était le fruit du hasard ?

6- En plus de l’expansion de l’islam et la cote de popularité croissante du prophète (ç) après l’hégire, la puissance sociopolitique du messager de Dieu s’accrurent aussi. D’où le désir des chefs de tribu de se voir honorer par la demande de la main de leur fille par le prophète (ç). Néanmoins, les femmes que le prophète (ç) choisissait étaient soit âgées, soit veuves et sans protection. Et il encourageait les hommes à se marier avec les filles encore vierges. Présenter quelques unes de ces femmes suffira pour élucider les choses :

1- Oummoul Habîba

Elle était la fille d’Abou Soufiyan l’ennemi juré du prophète (ç) et de l’islam. Elle avait émigré en Abyssine avec son mari Oubeid ibn Jahsh (cousin du prophète (ç)). Son mari apostasia et devint chrétien. Il mourut dans cet état. Une fois mis au courant de l’événement à la 6ème année hégire, le prophète (ç) delegua Oumar ibn Oumayyah auprès du Négus pour qu’il l’unisse à elle. Le Négus célébra l’union entre Habîba et le prophète (ç). Elle vécu encore un an en Abyssine avant de rejoindre Médine dans le groupe des derniers émigrés d’Abyssine (rf1, 176) alors qu’elle avait la trentaine dépassée. (rf2, p176) Il est clair que l’action du prophète (ç) envers cette femme repose sur l’affection pour cette pauvre femme musulmane. Une femme qui rompt les liens de parentés avec sa famille idolâtre pour émigrer avec son mari musulman en Abyssine. Puis elle perd son mari. Il n’y a pas plus honorable que de devenir la femme du messager de Dieu. Si on considère la thèse de mariage de jouissance avancée par les historiens chrétiens, il serait tout à fait irrationnel de se marier avec une femme qui habite un pays lointain et dont les chances de retour au bercail restent trop réduites.

 



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