HISTOIRE DE L’ISLAM



4- Le messager de Dieu compte parmi les vaillants Arabes. Il ne faut donc pas imaginer qu’il était la proie de n’importe qui. Il en va de même pour Ali dont le courage ressort de cette déclaration : « Lorsque le combat devient intense et rude, nous nous rabattions derr_re le prophète (ç).  Et pendant cet instant nul de nous n’est plus proche de l’ennemi que lui. (rf1, p184)

5- Le prophète (ç) luttait contre le système tribal qui enchaînait les habitant de la région. Comment peut-il ensuite approuver ce dont il combat en se servant de la position d’une tribu ?

6- On peut lire des rapports de Bilâzri et d’Ibn Sa’d que le voyage du prophète (ç) sur Tâ’if avait eu lieu vers la fin du mois de Shawwal. Si on accepte ces rapports, cela signifie que le voyage et le retour du prophète (ç) s’étaient passés au cours d’un mois de trève durant lequel il interdit de livrer tout combat ou verser le sang de quelqu’un à la Mecque. Nous pouvons donc déduire à partir de ces preuves que le prophète (ç) entra à la Mecque par la vallée des dattiers (rf3, p185) (où il passa la nuit à lire le saint Coran qui attira un groupe de Djinns). (rf2, p185).

 

L’APPEL DES TRIBUS ARABES A L’ISLAM

 

Que ce soit à la Mecque ou ses environs, le prophète (ç) Mouhammad (ç)  invita les tribus arabes à l’islam. Il s’est rendu au sien des tribu telles que la tribu Kinda, Kalb, Bani Hanifa, Bani Amir ibn Sa’sa’a pour les appeler à l’islam. Abou Lahab le suivait et dissuadait les gens à suivre la vérité. Au cours de sa mission auprès des Bani Amir, l’un des leurs notables répondant au nom de Bihara ibn Forâs se leva et dit : « Si nous te donnons l’allégeance comme signe de notre approbation à ton message et que Dieu te fasse triompher sur tes ennemi, t’engagerais-tu à faire de nous tes successeurs après toi ? Le prophète (ç) répondit : « Cela relève de la compétence de Dieu qui le donnera à qui il jugera nécessaire ». (rf5, p185) Très étonné, Bihara réagit : « Après que nous ayons affronté avec difficulté et endurance les tribus arabes sur ta voie et que Dieu t’accorde la victoire, la chose revient aux autres ! Non ! Nous n’avons pas besoin de ta religion ». (rf1, p186) On Rapporte que la rencontre avec la tribu Kinda fut semblable. Et le prophète (ç) donna la même réponse. (rf2, p186)

Cette réaction du prophète (ç) offre des pistes d’interprétation bien évidente : d’un côté le prophète (ç) signifie que le choix de son successuer ne dépend vraiment pas de lui. Preuve que la succession du prophète (ç) se fait par décrèt divin, c’est-à-dire que c’est Dieu qui choisi le successeur de son messager. Contrairement à la logique selon laquelle « la fin justifie les moyens », le prophète (ç) n’employait pas n’importe quel moyen pour faire avancer sa mission. Quand bien même l’islamisation d’une grand tribu présentait des avantages, le prophète (ç) Mouhammad (ç) ,’a jamais été près à faire des promesses qu’il ne tiendrait pas après. A cet effet il profitait alors du rassemblement que provoquait les cérémonies du pèlerinage et des activités commerciales et des foires telles la foire de Oukâz, Majanna, Zilmajâzi, pour faire passer son message. Il abordait surtout les chefs de tribu qui, même s’ils n’adhéraient pas à l’islam,  ne pouvaient s’empêcher du moins  d’en parler une fois revenu chez eux. C’était quand même un par vers la victoire.

 

 



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