HISTOIRE DE L’ISLAM



 

Une bonne partie de la population d’Arabie, ainsi que certains peuples d’ailleurs se livraient au culte des astres tels que le soleil, la lune. Ils leur attribuaient des pouvoirs qui agissaient sur le destin des humains. Les tribus Khouzâ’a et Himyar, par exemple, adoraient Sirius et Procyon, des astres stables et lumineux. Abou Kabsha, un des aïeux du prophète (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille  adorait ses astres. Un groupe de la tribu Tay se livrait au culte de Pléiades. Le culte des cieux et des étoiles était si encré qu’on le remarquait dans la littérature, les mythes et les superstitions. Tout comme les Sabéens, certains Arabes idolâtres sanctifiaient le soleil et la lune.

Le saint Coran condamne le culte des étoiles, tout en insistant qu’elles sont des créatures limitées dans le temps et l’espace, crées par Dieu. Leur position dépend de la volonté divine à laquelle elles se prosternent humblement. Elles sont en fait des signes d’orientation et non des centres d’adoration. Les étoiles dans leur diversité traduisent la puissance absolue de Dieu sur l’univers : « Pour vous, Il a assujetti la nuit et le jour; le soleil et la lune. Et à Son ordre sont assujetties les étoiles. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent ». (Sourate 16 : 12) ; « Parmi Ses merveilles, sont la nuit et le jour, le soleil et la lune: ne vous prosternez ni devant le soleil, ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Allah qui les a créés, si C'est Lui que vous adorez ». (Sourate 41 : 37) ; « Et C'est Lui qui est le Seigneur de Sirius », (sourate 53 : 49).

 

LE CULTE DES DJINNS ET DES ANGES

 

En dehors des religions suscitées, les Arabes croyaient en la puissance divine des djinns et de anges. Abdoullah ibn Zab’ari, un notable mecquois affirme : « Nous adorons les anges, les Juifs Ouzeir, les chrétiens Jésus. Demandez à Mouhammad (ç) si avec tout cela nous irons en enfer ? ». (ibn Hishâm, tarikh nabawi, t1, p385. La tribu Malih, une branche de la tribu Khouzâ’a adorait les djinns. On raconte que les premiers adorateurs de djinns sont les Yéménites. Puis Bani Hanifa leur emboîta le pas. Dès lors, cette pratique se propageait peu à peu dans la société arabe. Certains exégètes, les adorateurs de djinns croyaient que Dieu s’est marié avec les djinns et que les anges sont les fruits de ce mariage. Dieu souligne ce culte et les croyances qui en découlent : « sourate 34 : 40-41). Sourate 6 : 100

Il est évident que cette question ne vise pas à obtenir une réponse sur un problème, car Dieu connaît toute chose. La question s’oriente plutôt dans un cadre où Dieu veut que les anges expriment la réalité afin de décourager les gens qui les adorent. Cette question montre que les anges ne sont pas d’accords que les hommes se livrent à leur culte, contrairement aux djinns qui en étaient d’accords. Car les djinns en général sont des créatures qui riment avec mal et sacrilège et les anges apportent toujours la lumière et la bénédiction. Lorsque la nuit tombait, certains Arabes traversaient une vallée en disant : « Nous cherchons protection contre le mal de Soufiyâne de cette région auprès du chef de la tribu ». Ils croyaient qu’en prononçant cette phrase, le grand djinn les protègerait du mal de Soufiyân. Ce passage coranique en la preuve : « sourate 72 : 6 ».

 

APPARITION DE LA CITE DE LA MECQUE



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