HISTOIRE DE L’ISLAM En marge des accords (passés avec les Aos, Khazraj et les juifs résidents à l’intérieur de la cité), le prophète (ç) avait signé des traités qu’on peut qualifier de « pacte de non agression » avec les trois tribus juives vivant en périphérie de Médine. Comme nous l’avons déjà signifié plus haut, les Qeinouqâh, les Qoureidh et les Nadhîr vivaient aux alentours de Médine avec quelques membres au centre de la ville. Ils s’engagèrent dans ce pacte : 1- A ne pas collaborer avec les ennemis de l’islam ou lui vendre des armes, des montures et toute autre forme d’accessoires de guerre. 2- A ne rien entreprendre contre le prophète (ç) et les musulmans, publiquement ou en cachette, verbalement ou effectivement. 3- EN cas de violation d’une clause de ce pacte, ils assumeraient les conséquences qui en découleront. Ils vont devoir faire face à la réaction des musulmans qui les combattront à mort si possible. Leurs fils et leurs épouses pourraient être faits prisonniers et leurs biens confisqués. Ce pacte fut signé par les chefs des trois tribus, c’est-à -dire Moukheiriq, Houyya ibn Akhtab, Ka’ab ibn Asad. (rf1, p210). En principe, les juifs ne présentaient pas de danger des musulmans et se disaient que les accords passés étaient à leur avantage. Ils se faisaient des illusions qu’un éventuel ennemi de l’islam suffirait pour l’anéantir. Raison pour laquelle ils signèrent aisément ce pacte. Tout compte fait, ses accords offrirent un peu plus de sécurité et de sérénité dans Médine et ses environs. LES HYPOCRITES En dehors des juifs, un autre groupe s’était formé dans Médine après l’hégire du prophète (ç). Le saint Coran les désigne sous le terme « les hypocrites ». Apparemment ils se faisaient passer pour des musulmans alors qu’au fond ils étaient soit juifs (rf2, p210), soit idolâtres. (rf3, p210) Ayant réalisé le succès croissant de l’islam, ils préférèrent se faufiler lâchement dans les rangs des musulmans, attendant le moment propice pour passer à l’action. Les hypocrites étaient de mèche avec les juifs et complotaient contre les musulmans. Ils étaient conduits par Aboullah ibn Oubeid le malheureux candidat dont nous avons évoqué la situation plus haut. Il n’eut pu ruminer la vedette que le prophète (ç) et l’islam lui avaient ravie.(rf1, p211)
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