HISTOIRE DE L’ISLAMLA NAISSANCE Les Arabes de l’époque de l’ignorance n’avait pas de calendrier pour situer leurs événements historiques. Ils se servaient des repères événementiels importants tels que la mort d’une grande personnalité, une guerre sanguinaire entre deux tribus pour situer les événements. Chaque tribu se basait sur un événement qui s’est produit dans leur cercle pour situer les choses. Le récit d’Abrahah que nous avons évoqué plus haut fut un événement si important pour tous les Arabes qu’il ne manqua pas d’attirer l’attention des poètes. Cette année fut nommée durant une longue période comme « l’année de l’éléphant ». le prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille) est naît cette année même. Si on tient compte de certains facteurs historiques importants comme l’hégire en 622 après JC ou le décès du messager en 632 ap JC et l’âge qu’il avait à la mort (60 ou 63 ans), la naissance du prophète (ç) peut être située entre 569 et 570 après JC. Ibn Ishâq privilégie l'opinion selon laquelle, la naissance du prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille) eut lieu après douze nuits écoulées du mois de Rabî' Al-Awwal de l'An de l'Eléphant. Ibn Abî Shayba relate cette opinion selon Jâbir et Ibn 'Abbâs et d'autres. Une source relate l’histoire de la révélation en ces propos : « Abdoul Moutallib était en voyage commercial en Syrie, accompagné de trois hommes. C'est alors qu'ils rencontrèrent en chemin un rabbin qui leur demanda de quelle région ils venaient. Quand il su que ces hommes venaient de la Mecque, il leur répondit que de leur cité sera suscité un prophète (ç), le dernier, et qui s'appellera Mouhammad (ç) (ç). Les trois voyageurs de retour à la Mecque décidèrent de donner le nom de Mouhammad (ç) à leur futur nouveau-né mâle, tous en espérant que ce prophète (ç) soit de leur progéniture. Abdoul Moutallib agit ainsi pour son petit-fils, le Prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille) qui venait de naître de la veuve de son fils Abdoullah.. Quand Amina portait la grossesse du Prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille), un ange vint lui dire : « Tu viens d'engendrer le meilleur des créatures de cette communauté. Quand tu le mettras au monde, dis : "Je prie Dieu l'Unique de le protéger contre tout envieux. Le signe qui confirme ce que je dis est que sa naissance sera accompagnée d'une lumière qui éclairera les palais en Syrie. Appelle-le alors Mouhammad (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille), le loué, car dans la Thora il est appelé Ahmed. Il sera loué par ceux qui sont dans les cieux et sur la Terre". Lorsque le prophète (ç) (ç) fut interrogé plus tard sur sa personne, il répondit : « Je suis l'accomplissement du vœu formulé par mon père Ibrahim (que la paix de Dieu soit dur lui), la bonne nouvelle annoncée par Issah (que la paix de Dieu soit dur lui). Et ma mère vit, quand elle me porta, jaillir d'elle une lumière par laquelle lui étaient illuminés les palais de Syrie ». Contrairement aux autres femmes, Amina ne sentait rien des douleurs qui accompagnent généralement les femmes au cours de leurs grossesses. C'est ainsi qu'elle n'était nullement affaiblie. Le Prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille) naquit en s'appuyant sur ses mains, la tête levée vers le ciel. Aussi, il était circoncis à la naissance et son cordon ombilical déjà coupé. Notons qu'à sa naissance, le messager de Dieu était orphelin de père car celui-ci tomba malade lors d'un voyage en Syrie, suite de quoi il décéda à Médine chez ses oncles. Cet événement eut lieu quelques semaines avant que le prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille) ne naisse. En Perse, le feu sacré qu'adoraient les Rois Mages s'éteignit. Ce qui ne s'était pas produit depuis 1000 ans. Des églises s'écroulèrent autour du lac Sawa. A Médine, Hassan Ibn Tâbit (qui sera plus tard le poète du prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille), raconte : "J'étais dans la région où se trouvaient les Juifs (à Médine), et 1’un des Rabbins est monté sur un mur et s'est écrié : « ش communauté de Juifs ! Aujourd'hui est apparue l'étoile de Ahmed ! ». Les Juifs avaient en effet l'habitude de scruter le ciel, car ils étaient très biens informés par les livres saints de la naissance prochaine d'un prophète (ç). Ils savaient que l’apparition d’une étoile dans le ciel fait partie des signes marquant sa naissance. L’ENFANCE DE MOUHAMMAD (ا) ET SON ALLAITEMENT
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