Les Rites du PÄlerinage de la Mecque (Manâsik al-Hajj)Le pÄlerinage doit apprendre les mots de la talbiyah et Å• les prononcer correctement, comme c'est le cas pour le "Takbîrat al-Ihrâm" dans la PriÄre, mÄ™me s'il faut pour cela les répéter derriÄre quelqu'un d'autre. Et s'il ne parvient ni Å• les apprendre ni Å• les répéter derriÄre quelqu'un d'autre, il peut se contenter de les réciter avec sa mauvaise prononciation, si celle -ci n'est pas trop mauvaise pour Ä™tre considérée, par la norme, comme une talbiyah. Autrement, la précaution commande que le pÄlerin prononce leur traduction tout en mandatant quelqu'un d'autre pour les prononcer Å• sa place. Article 180 Le muet accidentel, s'il perçoit la prononciation de la talbiyah, doit essayer d'en prononcer autant que possible, et si cela lui est impossible, il peut se contenter, lorsqu'elle se présente Å• son esprit, de remuer sa langue et ses lÄvres, tout en faisant le geste d'en dessiner les lettres représentant sa prononciation. Quant au sourd-muet de naissance ou celui qui lui est assimilé, il doit bouger sa langue et ses lÄvres en imitant l'articulation de quelqu'un qui prononce la talbiyah, tout en faisant en mÄ™me temps un mouvement de doigt (en guise de représentation de la prononciation de la talbiyah). Article 181 Pour le mineur "non capable de discernement", quelqu'un d'autre doit prononcer la talbiyah Å• sa place. Article 182 L'Ihrâm en vue du pÄlerinage de tamatto`, de la `Omrah de tamatto`, du pÄlerinage d'Ifrâd, et de la `Omrah mofradah ne se réalise que par la talbiyah. Quant Å• l'Ihrâm du pÄlerinage L'Ich`âr consiste Å• blesser légÄrement de côté la bosse du chameau qu'on se propose d'offrir en sacrifice, et d'enduire ce côté du sang provenant de la blessure de la "badanah"(singulier de "bodn") et Å• le tacher de sang pour désigner la bÄ™te comme étant une offrande (la "précaution" commande, en outre, que la blessure doive Ä™tre faite du côté droit de la bosse).
|